Etats-Unis : un modèle de démocratie et de liberté d’expression ?

Emission radio :

  • L’affaire James Risen : haro sur les lanceurs d’alerte
    Par Patrick Pesnot, Rendez-vous avec X, France Inter, émission du 1er novembre 2014
    Source : www.franceinter.fr/emission-rendez-vous-avec-x-laffaire-james-risen-haro-sur-les-lanceurs-dalerte

    [Résumé France Inter] :
    Le chiffre est inquiétant. Surtout si l’on prend en compte tous les espoirs que l’élection de Barack Obama avait suscités après une double présidence Bush particulièrement calamiteuse… Mais il faut regarder la vérité en face : l’administration Obama a recouru huit fois à l’Espionage Act pour poursuivre des journalistes ou des lanceurs d’alerte alors que ses prédécesseurs ne l’avaient utilisé que trois fois en un siècle ! Et bientôt, James Risen, un célèbre journaliste, prix Pulitzer, risque de connaître la prison pour avoir refusé devant la Justice de trahir ses sources…S’agit-il d’une dérive ? Et peut-être même d’une grave atteinte au 1er amendement de la Constitution états-unienne qui garantit à tous les citoyens la liberté d’expression ? Ou bien n’est-ce que la conséquence extrême d’un système qui, sous prétexte de patriotisme ou de chasse au terrorisme, soumet désormais, et de plus en plus, tous les Américains à une étroite surveillance supervisée par les grandes agences de renseignement ? Et qui tend à criminaliser tous ceux qui, au nom des valeurs démocratiques et des droits de l’Homme, osent dénoncer les erreurs, les fautes du gouvernement et des administrations ou la puissance tentaculaire de ces organismes qui font fi de la vie privée.Monsieur X ouvre le dossier. Il revient bien sûr sur les mésaventures récentes des whistleblowers, comme on appelle les lanceurs d’alertes. Et explique pourquoiJamesRisen pourrait bientôt finir en prison.A lire et à voir : le livre de Jeremy Scahill, Dirty Wars, le nouvel art de la guerre.
    Ce journaliste américain, digne héritier de James Risen, fait le récit minutieux et sans concession de la guerre secrète et planétaire qui a été déclenchée par la Maison Blanche après le 11 septembre au nom de la lutte contre le terrorisme. C’est paru cet été aux éditions Lux et ça se lit comme un thriller !

    Et pour illustrer l’enquête de Scahill,  jetez un œil sur la toute nouvelle saison – la quatrième – de la palpitante série américaine Homeland : attaques de drones, assassinats ciblés au cœur du Pakistan, tout y est.

Interview [nouveau document] :

  • James Risen on NSA Whistleblower Edward Snowden: He Sparked a New National Debate on Surveillance
    Par Democracy Now !, Tuesday, October 14, 2014
    New York Times investigative reporter James Risen faces jail time if he refuses to name a whistleblowing source, but he insists the actual whistleblowers, including Edward Snowden, are “much more courageous that we reporters are. » Risen won a Pulitzer Prize for his reporting about warrantless wiretapping of Americans by the National Security Agency. « We revealed the framework for … how the Bush administration turned the NSA on the American people, » Risen says. He argues Snowden revealed that « under Obama and in the years since we had first written about it, the American people had become much more of an online citizenry … as a result, the NSA had grown dramatically in their ability to watch the online presence of Americans. »
    (Lire la suite…)
    Source : www.democracynow.org/2014/10/14/james_risen_on_nsa_whistleblower_edward

Article :

  • James Risen’s « Pay Any Price »
    Par Louise Richardson, le 15 octobre 2014
    In « Pay Any Price: Greed, Power, and Endless War », James Risen holds up a mirror to the United States in the 13 years since 9/11, and what it reveals is not a pretty sight. Risen, a Pulitzer Prize-­winning reporter at The New York Times, documents the emergence of a « homeland ­security-industrial complex » more pervasive and more pernicious than the « military-industrial complex » Dwight Eisenhower warned against. With the power and passion of Zola’s « J’Accuse, » he chronicles the abandonment of America’s cherished open society in a never-satiated search for security from an ill-defined threat.
    (Lire la suite…)
    Source : www.nytimes.com/2014/10/26/books/review/james-risens-pay-any-price.html?_r=0

Livre :

  • Etat de guerre. Histoire secrète de la CIA et de l’Administration Bush, de James Risen (Editions Albin Michel, 2006)

Etat de guerre Histoire secrète de la CIA et de l'administration Bush_2006

  • [Résumé Albin Michel] :
    Le document explosif que George W. Bush a voulu absolument empêcher de paraître.
    On croyait tout savoir sur la présidence de George W. Bush. Sans doute pas, sinon pourquoi ce dernier serait-il intervenu personnellement auprès du New York Times pour que James Risen, grand reporter, ne publie pas son scoop sur la surveillance illégale des individus sur le territoire américain ? Et pourquoi le ministre de la Justice a-t-il décidé d’ouvrir une enquête pour contraindre l’auteur à révéler ses sources, forcément à l’intérieur même des services secrets ?Placé sous embargo, État de guerre dénonce les abus de pouvoir de l’administration Bush et les opérations scandaleuses menées par la CIA. Qui aurait pu imaginer, par exemple, que les États-Unis ont littéralement « donné » les plans de la bombe atomique à l’Iran ?
    Règles bafouées, assassinats programmés, tortures avérées et crimes de guerre envisagés, aveuglement pour le moins troublants… Rien ne va plus dans le monde manichéen de Mr. Bush.
    Source : www.albin-michel.fr/Etat-de-guerre-EAN=9782226170934
Cet article, publié dans CIA & NSA, est tagué , , , . Ajoutez ce permalien à vos favoris.